24/08/2014, visite de la côte sud

Je me suis levée avec mal au crâne en ce dimanche matin.  Et plus une goutte d’eau dans la chambre d’hôtel pour prendre un cachet. Heureusement, une bouilloire était mise à notre disposition avec des sachets de thé. J’ai donc pris l’eau au robinet, puisqu’elle allait bouillir, pas grave. Et je me suis fait un thé pour prendre un anti douleur. Je n’ai pas commencé le petit dej avec tout le monde, préférant m’isoler le temps que le médoc fasse son effet. Quand je fais une crise de sinusite, je ne supporte rien. Et en plus, je n’ai pas faim. Avec le cachet, associé au stick de menthol passé sur le front et les tempes, ça a été mieux assez rapidement. J’ai donc pu rejoindre tout le monde.

J’ai juste pris un jus de fruit et un peu de curd. Mal m’en a pris. Pour la première fois depuis que j’étais eu Sri Lanka, j’ai bu un jus de fuit dégueu. Pas frais mais plutôt un truc sorti d’une bouteille, et en plus, coupé à l’eau. Gros point en moins pour ce chouette hôtel. Tous les hôtels faits jusque là nous ont servi des jus frais tous les matins. De pastèque, de mangue, d’ananas, etc.

Après le petit dej, nous avons rejoint notre chauffeur pour le départ vers le sud. A peine nous étions-nous mis en route que nous croisions notre premier varan de la journée. Très beau specimen qui traversait la route.

Ce qui aurait pu très mal se terminer, car un bus fou, comme tous les bus au Sri Lanka, a bien failli le tuer. Heureusement, il n'a roulé que sur la queue de l'animal. Nous avons eu très peur et sommes restés à l'observer un moment. Mais à priori, plus de peur que de mal, la bestiole a continué son chemin de sa démarche nonchalante. ALors nous avons repris notre propre route...

Première étape, Tangalle. Avec ses plages magnifiques, mais attention, pas de baignades !!! La mer est méchante à cet endroit et elle est plus propice au surf qu’à la baignade. Qu’importe, nous n’étions pas là pour nous baigner, et du coup, on a pu faire de très jolies photos.

Nous avons continué la route par la côte. La prochaine visite était la ferme des serpents. Pas facile à trouver ! Pas touristique du tout. Je ne sais pas où je suis allée dénicher ça, mais je l’ai fait, et notre chauffeur en a subi les conséquences. Mais il a fini par trouver.

Ca ne paye pas de mine. Une dépendance à côté de la maison a été ouverte pour  nous (elle était fermée avec un cadenas). Ce n’est pas le médecin spécialisé dans les serpents qui nous reçus, mais son fils qui a excusé son père qui était souffrant. Evidemment, grosse plaisanterie entre nous, on a immédiatement pensé qu’il s’était fait piquer par un de ses pensionnaires. On n’a pas su…

On a commencé par les petits serpents, non venimeux. On a eu droit de les avoir chacun notre tour autour du cou.

Sauf Ewan qui n’a pas voulu. Par contre, il les a pris à pleines mains. Même pas peur ! Bon, pas tout à fait tranquille, mais il l’a fait, photos à l’appui !!!

Puis, le type a sorti les gros serpents bien dangereux, comme les najas. Et là, mouvement de panique générale. Notre chauffeur guide a couru en arrière dès que le serpent a été posé par terre, ce qui a fait flipper Fred, déjà pas hyper sereine au départ, et qui je pense, a transmis ses craintes à Ewan. Lorenzo, Xavier et moi avons continué nos photos sous les recommandations de Fred qui nous disait de faire hyper attention et qui se tenait à bonne distance. Quelle splendeur !!! Dangereux, certes, mais de toute beauté, j’adore !!!

Bon, on a quand même pas tenté de les approcher plus que nécessaire, non plus. Mais si le danger n’avait pas été tel, j’avoue que j’aurais vraiment aimé les toucher. Il nous a aussi montré un couple de scorpions noirs.

Avant de repartir, Fred nous a expliqué que sa soudaine frayeur est venue à cause de notre chauffeur. Elle a pensé que s’il reculait de la sorte, c’était parce qu’il connait bien les serpents de son pays et donc en connait les dangers. Mais en fait pas du tout. J’en ai parlé avec lui, il a juste la phobie des serpents, mais un truc de dingue à se barrer tout courant et semant la panique dernière lui.

Bon, soyons honnête, ça ne vaut peut être pas la route pour certains, mais perso, j’ai vraiment aimé, et à priori, vu comment il en a parlé après, Ewan aussi. Tant mieux, c’était le but du jeu.

On a repris la route côtière direction Galle.

On est donc passé devant la plage sur laquelle se trouvent les FAUX pêcheurs sur échasses. Comble du ridicule et de l’arnaque. Si on s’arrête et qu’on prend des photos, on doit payer. Et croyez moi, c’est surveillé de près et d façon pas sympa du tout !!!!!!!!!!!!!!!!!! on était à peine arrêté qu’un sale type est venu nous taxer quelques roupies pour les photos qu’on n’avait même pas prises, et le tout d’un ton agressif. J’en veux pas de tes photos, moi!!! Payer pour photographier de faux pêcheurs tenant de vraies cannes à pêche sur lesquelles ils ont omis de mettre un fil… Faut pas déconner, non plus ! Ras le bol des arnaques du genre. Si aucun vrai pêcheur ne se trouve là, c’est donc qu’on ne pêche plus vraiment comme ça à présent, donc, je ne vois pas l’intérêt de la photo !!! Face à l’agressivité de ce sale type, on a décollé de là sans autre forme de procès. Et la photo suivante nous montre bien comment pêchent les Sri Lankais!

Nous sommes arrivés assez tard à Galle, au moins 14h00. On avait faim. J’ai demandé à notre chauffeur de nous trouver une gargote locale en bord de mer. On en a croisé plein. Mais il nous a déposé de l’autre côté de la route, dans un magasin de souvenirs en bois qu’il fallait traverser pour prendre un escalier et accéder à un restaurant. Et là, il nous impose de nous servir au buffet, sans même qu’on en sache le prix. Hors de question !!! On n’avait déjà pas ce qu’on avait demandé... Alors on a demandé la carte. Côté local, on repassera. Pas un seul Sri Lankais en dehors des serveurs !!! Par contre, des touristes comme s’il en pleuvait. On fulminait, tous ! Ce qui nous a redonné le sourire, c’est que le plat choisi, tous le même, des crevettes, était TROP, TROP bon, et copieux !!! Un vrai délice.

Par contre, une fois dans la voiture, je ne me suis pas gênée pour dire au chauffeur que nous étions mécontents, que même si la nourriture était excellente, ce n’était pas du tout le style d’endroit dans lequel nous souhaitions déjeuner, trop de touristes, trop l’arnaque. Je me doute bien qu’il doit toucher une commission, mais je m’en fous, ce n’est pas ce que nous souhaitions ! Bref, je ne me suis pas étendue non plus, mais il fallait qu’il sache que certains touristes n’aiment pas se conduire en moutons et que leur plaisir est d’aller à la rencontre de la vraie population !!! Et tant pis pour la commission. De toute façon, son pourboire a été revu à la baisse entre nous à cause de ça. Donc, l’affaire n’a pas été juteuse pour lui !

Après, il a tout fait pour se rattraper, mais trop tard.

On a donc visité les remparts de Galle, mais sans s’y attarder plus que ça. On n’est pas des fous de remparts, nous.

Par contre, l’architecture des maisons et monuments est très sympa.

Et on reprend la route en direction de la ferme des tortues. On y est arrivé tard, à peine 30 mn avant la fermeture. Bon, en même temps, c’est minuscule, on en a vite fait le tour. J’avoue être un peu déçue par cette visite. En plus j’étais furaxe quand j’ai appris que les pêcheurs vendaient les œufs de tortues à la ferme. Décidément, je n’ai aucune sympathie pour les pêcheurs du sud !!! Du coup, même si je n’ai pas été emballée, je me dis que le prix de la visite leur servira à acheter les œufs pour sauver d’autres tortues. En parlant du prix de la visite, on a failli payer 2 fois. Le chauffeur voulait qu’on achète nos tickets. Ben oui, mais le hic est qu’on les avait déjà réglés au TO… Il a quand même vérifié. Mais ça marche, ça marche, n’est-ce pas ? Ben oui, le TO confie de l’argent à ses chauffeurs pour payer les entrées. Ben là pas de bol ça n’a pas marché.

Et enfin, de là, nous avons rejoint l’autoroute pour rentrer sur Colombo, avec un petit détour pour aller chercher des pizzas, car il était plus de 20h0 quand nous sommes rentrés.

Bon petit week end. Tout le monde y a trouvé son compte. Mais cependant, beaucoup de route. Les distances ne sont jamais énormes, mais le temps passé sur la route a fait que quand nous sommes arrivés à Colombo, nous dormions tous dans la voiture !